Il est difficile de s’imaginer de perdre son travail, sa demeure, de la famille et des amies en moins qu’une minute, le mardi, 12 Janvier à 16:53 heure locale. C’était le destin de plus qu’un million d’Haitiens. Parmi ceux sont beaucoup de nos instituteurs et institutrices Montessori. Certaines ont été tirés de leurs maisons par des voisins – mais heureusement ils vivent.
Comme des milliers d’Haitiens, ils dorment dans la rue, dans des jardins, à peine protégé par des tentes qui sont souvent improvisées. Ils vivent dans des mauvaises circonstances hygiéniques. Ils craignent les 52 séismes d’une force supérieure de 4,5 qui suivaient le premier grand choc. Ce jour même, le 1. Mars, il-y-avait encore un séisme.
L’équipe de 5 personnes de notre Fondation-Peter-Hesse arrivait en Haiti le deuxième jours après la reprise des vols réguliers, le Samedi, 20 Février pour y rester jusqu’au 27 Février.
Nous étions choquées par la dimension du désastre. Aucune école fonctionne. 75 % des écoles dans la capitale sont détruites. Nous avons perdu 4 écoles Montessori et 19 de nos institutrices sont sans travail, la plupart sans demeure.
Nos partenaires Montessori se sont rassemblées loin de la capitale dans une de nos écoles – à Liancourt. Nous vivions avec eux pendant deux jours pour discuter en détail ce qu’ils souhaitaient pour leur avenir. Leurs besoins de base étaient soulagées pendant notre visite a Liancourt par une grande livraison de nourriture essentielle par la ONG « Agro Action Allemande ». Nous avions amenés une grande tente et de l’argent liquide pour satisfaire quelques besoins essentielles de nos partenaires pendant les prochaines mois.
Avec eux nous avons planifiés la réouverture des écoles préscolaires qui sont détruites par le séisme et des mesures pour aider à solver le problème d’habitation des institutrices.
La formation d’institutrices Montessori sera très bientôt reprise à Liancourt. Pour accommoder des étudiantes de Montessori sur place nous prévoyons un dortoir pour une quarantaine de jeunes Haitiennes.
Notre vision prévoit l’extension des écoles Montessori dans des zones d’Haiti ou plus qu’un demi million d’habitants de la capitale se sont réfugiés partout en Haiti. Dans ces nouvelles agglomérations les enfants sont particulièrement vulnérables. Ils ont besoin d’un encadrement qui permettra aux enfants de guérir leurs blessures traumatiques et d’apprendre.
Notre devise « Quand-même » nous encourage dans cette tâche.
La première Photo – ci-dessous – du centre de formation d’institutrices et d’instituteurs Montessori préscolaires à Port-au-Prince après le séisme du 12 Janvier 2010 – et une photo d’un groupe d’étudiants devant ce centre en 2004.
Après notre arrivé en Haiti, comme prévu, le Samedi, 20 Janvier, nous devons d’abbord réorgabniser la reprise de la formation d’instturices et d’instituteurs en campagne en dehors de la capitale pour pouvoir offrir des écoles préscolaires aux enfants traumatisés et défavorisés d’Haiti aussi tôt que possible.
– Peter Hesse – 16.2.2010